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MOBILISATION CONTRE LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES EN SCIENCE

1 femme scientifique sur 2 révèle avoir été victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail. C’est ce que dévoile l’étude internationale sans précédent menée par IPSOS pour la Fondation L’Oréal et conduite auprès de 5 200 scientifiques de 117 pays.

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Ensemble, il est temps de nous mobiliser pour trouver une solution

  • Depuis plus de 25 ans, la Fondation L’Oréal œuvre pour accélérer les carrières des femmes scientifiques et lutter contre les obstacles qu’elles rencontrent, pour qu’elles puissent contribuer pleinement à la résolution des grands défis de notre temps et inspirer les générations futures. 

    Aujourd’hui, les violences sexistes et sexuelles au travail empêchent les femmes d’exprimer leur potentiel. La Fondation L’Oréal a souhaité rendre visible et dénoncer ces difficultés auxquelles les femmes sont confrontées dans le monde scientifique, en menant une consultation internationale avec IPSOS sur ce sujet. 

    La Fondation L’Oréal lance avec des partenaires associatifs une campagne de mobilisation pour appeler les institutions scientifiques à prendre des mesures immédiates et opérationnelles pour lutter efficacement contre ces comportements

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1 femme scientifique sur 2 révèle avoir été victime de harcèlement sexuel sur son lieu de travail

Déjà concernée par les résultats d’une première enquête menée en 2019 auprès du réseau des alumnae (anciennes lauréates et Jeunes Talents) du programme Pour les Femmes et la Science, la Fondation L’Oréal a souhaité mener une étude de plus grande envergure pour mieux cerner les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes en sciences au quotidien. Les résultats de cette nouvelle étude internationale confirment les inégalités qui persistent et l’urgence d’une mobilisation de grande ampleur. D’après l’étude menée par IPSOS pour la Fondation L’Oréal, 49 % des femmes révèlent avoir subi du harcèlement sexuel au travail dans le milieu scientifique, soit 1 femme scientifique sur 2.

UNE FEMME SCIENTIFIQUE SUR DEUX révèle avoir subi du harcèlement sexuel au cours de sa carrière
SEPT SCIENTIFIQUES SUR DIX dénoncent le silence

2 victimes sur 3 déplorent un impact négatif sur leur carrière

 

Les conséquences du harcèlement sexuel au travail sont nombreuses ; parmi les personnes victimes, 50 % se déclarent mal à l’aise au travail, 30 % vulnérables et 21 % déclarent même avoir perdu confiance en elles.

Au-delà de l’impact physique et moral, le harcèlement sexuel peut constituer un véritable frein dans les carrières scientifiques. 2/3 des répondantes confrontées à un ou plusieurs cas de harcèlement sexuel (65 %) déplorent ainsi au moins un impact négatif sur leur carrière, parfois irrémédiable.

En raison de la situation de harcèlement sexuel à laquelle elles ont été confrontées, 1 victime sur 2 a mis en place des stratégies d’évitement envers certains membres du personnel (52 %), 1 sur 4 ne s'est plus sentie en sécurité sur son lieu de travail (25 %), 20 % ont perdu confiance en leur institution, 15 % se sont - malgré elles - désengagées dans leur carrière, et 12 % ont manqué des opportunités professionnelles.

7 scientifiques sur 10 dénoncent le silence

Cette persistance du sexisme au quotidien - pourtant préoccupante car elle peut conduire à des manifestations les plus violentes, peut s’expliquer par le règne d’une omerta dans ce milieu. La peur des représailles est évoquée par près de 40% des témoins de sexisme. Seules 19 % des personnes confrontées à une situation de harcèlement sexuel en ont parlé à leur institution. En parallèle, si près d’1 chercheur sur 2 - tous sexes confondus - dit avoir été témoin d’au moins une situation de harcèlement sexuel durant sa carrière, à peine la moitié d’entre eux a dénoncé les faits dont ils ou elles ont été témoins. Parmi ceux qui ne se sont pas exprimés, seulement 1 scientifique sur 10 s’est tourné vers les cellules en charge au sein de son institution.

DEUX VICTIMES SUR TROIS déplorent un impact négatif sur leur carrière
Deux Scientifiques sur trois regrettent l'insuffisance et l'inefficacité des actions pour prévenir ou lutter contre l'harcèlement sexuel au travail

2 scientifiques sur 3 regrettent l'insuffisance ou l'inefficacité des actions

La Fondation et tous ses soutiens invitent l’ensemble des institutions scientifiques à prendre leurs responsabilités et à œuvrer pour faire évoluer les comportements et les mentalités à la hauteur des enjeux et cela autour de 3 grands axes : 

1. Une politique zéro tolérance ;
2. Une sensibilisation massive et obligatoire ;
3. Un engagement budgétaire.

Ainsi, pour la rentrée 2023, les institutions sont appelées à répondre à cette invitation à travers une prise de parole publique, au nom de l’institution, et notamment la mise en place des mesures suivantes : 

- Un dispositif de signalement interne efficace ;
- Un baromètre annuel dédié ;
- Un plan de formation déployé à tous les niveaux et renouvelé ;
- La mise en place d’une certification obligatoire de climat inclusif pour pouvoir encadrer des thèses ;
- Un engagement budgétaire dédié au sujet et rendu public comprenant une garantie de temps dédié pour les référentes et référents.

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